Présentation du CPCA

Adieu l’ami…
C’est les larmes aux yeux et le coeur battant la chamade que je me décide de rendre hommage à un être exceptionnel, un monsieur, une figure comme l’on dit dans le sud.
Claude Sanchez était non seulement un copain, mon président, mais surtout un ami intime avec qui nous avons partagé tant de bons moments. Il laisse derrière lui de si bons souvenirs. Nous garderons en mémoire, sa joie de vivre, son dévouement perpétuel et jusqu’au bout, envers son travail mais surtout pour son club à qui il a tant donné. Engagé comme personne, durant des années il a fait rayonner notre association. Je me souviens de la création du CPCA. Nous n’étions pas nombreux à décider, mais lui et Marie étaient déjà là et ils ont oeuvré de tout coeur à cette mise en route. Un an plus tard, il devenait (à contre-coeur je dois le dire) notre président. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a assuré, et bien assuré. C’est un grand dirigeant, c’est un meneur comme peu en ont la capacité. Il sera maintenant très difficile de se rendre à la cabane et même à l’avant-port sans penser à lui et il le mérite. Son âme restera à jamais prisonnière de ce lieu de rencontre, elle planera au-dessus de nos têtes lors des festivités qu’il savait si bien organiser.
Claude était un homme bien, comme il est rare d’en rencontrer.
Il donnait beaucoup de sa personne pour le plus grand bonheur de ses administrés, de ses copains et de ses amis. Il mérite notre plus grand respect et notre gratitude à jamais.
Pêcheur hors pair, il n’était pas avare de conseils. Il savait partager sa passion et nous lui en sommes tous reconnaissants. Pour certains, nous le considérions comme un « maître-pêcheur ».
J’ai également une pensée pour Marie et ses enfants. Quelle tristesse ! La vie est parfois injuste et cruelle. Mais pensez à quelle chance vous avez eu de partager de si longues années aux côtés d’un tel mari et d’un tel père. Marie, Je pense souvent au couple que vous formiez, tels les oiseaux du même nom, vous étiez inséparables et fusionnels. Pour beaucoup vous étiez enviés. C’est un peu ça le bonheur.
Claude, l’annonce de ton décès m’a bouleversé. J’en suis tout retourné et comme beaucoup, j’ai du mal à l’accepter. Comme souvent lorsque je suis empli de tristesse, je me réfugie dans l’écriture, ça me fait du bien mais surtout cela ravive de si bons souvenirs et les merveilleux moments que nous avons passé ensemble. Tu seras pour toujours mon ami.
Aujourd’hui, tous les adhérents du CPCA sont choqués. Ils sont anéantis. Ta perte est lourde de conséquences et l’émotion est vive au sein de ta communauté. Il reste ton image et tes valeurs qui sont incontournables, et ça, c’est notre source d’espoir. Le club survivra et tu peux être fier de penser que c’est grâce à ce que tu as su nous donner et à ton indéfectible image que nous continuerons ton oeuvre.
Enfin, pour toi Marie, sois forte et digne. Tu sais très bien que tu n’es pas seule et que tu es entourée. Soit fidèle, malgré la douleur, à ce que tu as toujours été, une femme courageuse. »
Charly.